Comment Poutine s’est distancé de l’Iran: Les dessous d’une chute probable.

Depuis des années, la Russie et l’Iran ont cultivé une alliance stratégique, marquée par une coopération militaire et diplomatique, notamment dans le conflit syrien et face aux sanctions occidentales. Cependant, des développements récents, en particulier en juin 2025, indiquent un changement dans l’attitude de Vladimir Poutine vis-à-vis de Téhéran, laissant l’Iran dans une position vulnérable face à l’escalade militaire avec Israël. Cet article examine les informations disponibles, en mettant l’accent sur l’avertissement présumé de Poutine à l’ayatollah Ali Khamenei concernant le danger pesant sur son régime et l’urgence de négocier.

### Contexte de l’alliance russo-iranienne

L’Iran et la Russie ont renforcé leurs liens depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou en 2022. Téhéran a fourni à la Russie des drones Shahed et, selon certaines sources, des missiles balistiques pour soutenir son effort de guerre. En retour, la Russie a offert un appui diplomatique à l’Iran, notamment dans les négociations sur son programme nucléaire, et a investi dans des projets conjoints, comme le corridor de transport international vers l’Inde pour contourner les sanctions occidentales. En mai 2025, Poutine et le président iranien Massoud Pezeshkian ont évoqué un « élargissement des liens commerciaux » et des projets dans les domaines de l’énergie et des transports, soulignant la solidité apparente de leur partenariat.[](https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/15/la-russie-de-poutine-dans-la-guerre-israel-iran-que-pense-le-kremlin-dun-possible-changement-de-regime-a-teheran/)

Cependant, la chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie, allié clé des deux pays, et l’escalade des tensions entre l’Iran et Israël, notamment après l’opération israélienne « Am Kalavi », ont mis cette alliance à rude épreuve. La Russie, confrontée à ses propres défis en Ukraine et à une dépendance croissante envers la Chine, semble réévaluer ses priorités géopolitiques.

### L’avertissement de Poutine à Khamenei

Selon des publications sur X datées du 15 juin 2025, Vladimir Poutine aurait averti le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, que le régime des ayatollahs est en danger. Ces informations, relayées par des comptes comme @IsraelNews23, @FranceNews24, et @smoos_tweets, affirment que cet avertissement aurait suivi une conversation téléphonique entre Poutine et le président américain Donald Trump. Les posts suggèrent que Poutine aurait compris que Trump ne freinerait pas les actions d’Israël contre l’Iran, incitant le dirigeant russe à pousser Khamenei à négocier pour sauver son régime.[](https://x.com/smoos_tweets/status/1934319371146482043)[](https://x.com/FranceNews24/status/1934261396838945084)[](https://x.com/charbofficiel/status/1934295819643224491)

Un article du *Grand Continent* (15 juin 2025) corrobore partiellement ces allégations en soulignant les préoccupations russes face à un possible effondrement du régime iranien. L’article note que des médias pro-Kremlin, comme *News Front*, interprètent l’offensive israélienne comme une conséquence des tentatives iraniennes de rapprochement avec l’Occident, perçues comme un signe de faiblesse. Cette perspective reflète une inquiétude à Moscou : la perte d’un allié stratégique dans un contexte où la Russie elle-même est sous pression internationale.[](https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/15/la-russie-de-poutine-dans-la-guerre-israel-iran-que-pense-le-kremlin-dun-possible-changement-de-regime-a-teheran/)

### Une Russie en retrait

Les mêmes publications sur X rapportent que Poutine aurait ordonné une évacuation totale des forces russes stationnées en Iran, un signe clair de désengagement. Ce retrait, s’il est confirmé, marquerait un tournant majeur, suggérant que la Russie privilégie ses propres intérêts, notamment ses négociations avec les États-Unis sur l’Ukraine, plutôt que de soutenir un Iran en position de faiblesse face à Israël. Lors d’un appel avec Trump, Poutine aurait également abordé « l’escalade dangereuse » au Moyen-Orient, indiquant que la Russie cherche à se positionner comme un médiateur plutôt qu’un soutien inconditionnel de Téhéran.[](https://www.tf1info.fr/international/direct-guerre-ukraine-russie-allemagne-berlin-annonce-une-nouvelle-aide-militaire-mais-pas-de-missiles-taurus-zelensky-poutine-trump-les-dernieres-informations-aujourd-hui-vendredi-13-juin-2025-2376732.html)[](https://x.com/tomalxbr/status/1934276963197153569)

Ce repositionnement intervient dans un contexte où la Russie est confrontée à un dilemme. D’un côté, un Iran agressif et isolé sert les intérêts russes en défiant l’Occident. De l’autre, un effondrement du régime iranien pourrait affaiblir la position de Moscou au Moyen-Orient, surtout après la perte de la Syrie comme bastion d’influence. La Russie semble donc opter pour une approche pragmatique, encourageant l’Iran à négocier avec les Nationwide pour éviter une chute brutale, tout en réduisant son propre engagement militaire direct.[](https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/15/la-russie-de-poutine-dans-la-guerre-israel-iran-que-pense-le-kremlin-dun-possible-changement-de-regime-a-teheran/)

### Pourquoi ce revirement ?

Plusieurs facteurs expliquent ce possible abandon de l’Iran par Poutine. Premièrement, la Russie est absorbée par la guerre en Ukraine, où elle fait face à une pression militaire et économique croissante. Les sanctions occidentales et les besoins logistiques massifs en Ukraine limitent la capacité de Moscou à soutenir militairement un autre front. Deuxièmement, les négociations avec les États-Unis, notamment sous la médiation de Trump, semblent influencer la stratégie russe. Poutine pourrait chercher à apaiser Washington pour obtenir des concessions sur l’Ukraine, au détriment de son alliance avec l’Iran. Enfin, la montée en puissance d’Israël, soutenue par les États-Unis, et l’isolement croissant de l’Iran sur la scène internationale pourraient avoir convaincu Poutine que Téhéran est un allié trop risqué face à une offensive israélienne imminente.

### Implications pour l’Iran

Cet avertissement de Poutine à Khamenei, s’il est avéré, place l’Iran dans une position précaire. Privé du soutien militaire et diplomatique russe, le régime des ayatollahs pourrait se retrouver contraint de négocier sous pression avec les États-Unis ou d’autres acteurs, comme le suggère le rôle d’intermédiation d’Oman mentionné dans les sources. Cependant, la rhétorique iranienne reste ferme, comme en témoigne la déclaration de Khamenei en 2019, refusant de céder aux pressions américaines. Cette posture pourrait compliquer les négociations, rendant l’Iran plus vulnérable à une action militaire israélienne.[](https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/15/la-russie-de-poutine-dans-la-guerre-israel-iran-que-pense-le-kremlin-dun-possible-changement-de-regime-a-teheran/)[](https://www.lepoint.fr/monde/l-iran-pourrait-negocier-avec-trump-27-06-2019-2321391_24.php)

### Conclusion

L’avertissement présumé de Poutine à Khamenei marque un tournant potentiel dans l’alliance russo-iranienne, révélant les limites du soutien de Moscou face à ses propres priorités stratégiques. Alors que l’Iran fait face à une menace existentielle, la Russie semble privilégier un rôle de médiateur plutôt que de protecteur, laissant Téhéran dans une position d’isolement croissant. Ces développements, bien que basés sur des informations partielles et non entièrement confirmées, soulignent la volatilité des alliances géopolitiques dans un contexte de crises multiples.[](https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/15/la-russie-de-poutine-dans-la-guerre-israel-iran-que-pense-le-kremlin-dun-possible-changement-de-regime-a-teheran/)[](https://x.com/tomalxbr/status/1934276963197153569)[](https://x.com/smoos_tweets/status/1934319371146482043)

*Note : Les informations concernant l’avertissement de Poutine à Khamenei proviennent principalement de publications sur X et doivent être considérées comme non confirmées officiellement. Des sources supplémentaires sont nécessaires pour établir leur véracité.